jeudi 26 mars 2009

Semaine du 23 au 27 mars

Lundi 23 mars

16h30-18h30 : Cours « hors les murs » : Licia Bagini, Martin Rass et des lecteurs étrangers de notre faculté (Toniato Silvia, Didi Merlin .....) proposent une rencontre autour de : « Le système universitaire dans quelques pays européens. Qu'en est-il par rapport à la France? », Salle de Conférence de l’Espace Mendes France.

Mardi 24 mars


9h: AG débat étudiants et personnels amphi J

14h : Manifestation nationale, départ Amphi J

17h Début de l’opération : « Ronde infinie des obstinés », Place d’Armes.

L’idée est d’occuper de manière obstinée la Place d’Armes pour des opérations d’information du grand public TOUS LES JOURS de 17h à 20h à partir du 24 mars et jusqu’à obtention de nos revendications.

18h: AG comité inter-lutte, voie Malraux, amphi Debré

18h30 Ouverture de la « Nuit de l’éducation » organisée par l’IUFM (Campus)

19h Discussion / Débat : l’école en danger

20h Apéritif dînatoire

21h Projection de films sur le mouvement et les réformes

Soirée dansante

19h30 : 7ème soirée du cinéma international / Club franco-allemand, UFR L&L, bâtiment A, 2ème étage, salle 218: QUEIMADA (BURN!, USA 1969, Gillo Pontecorvo, avec: Marlon Brando, musique: Ennio Morricone, 112 min, en anglais, sous-titres en français).


Mercredi 25 mars


14h-15h : Cours « hors les murs » : Patrick Née, "Littérature et engagement", Place du Marché, Parvis de Notre-Dame La Grande

15h-16h : Cours « hors les murs » : Patrick Née et lecteurs bénévoles : Lecture d’Hugo, Place du Marché, Notre-Dame La Grande

16h-18h : Cours « hors les murs » : Michel Briand, Monique Le Roux (et des étudiants de Lettres classiques) : « La farce politique d’Aristophane à Brecht », Place du Marché, Notre-Dame La Grande

21h : Manifestation nocturne, Place du Marché, suivi d'un concert à l'amphi J

Jeudi 26 mars


10h : AG Vote étudiants et personnels.


Vendredi 27 mars


12h30 : AG des personnels (IUFM)

14h30 : Cours « hors les murs » : Véronique Campan, « le droit à la parole dans S21, la machine de mort khmère rouge de Rithy Panh (2004), UFR L&L, Amphi III


mardi 24 mars 2009

Communiqué de la 7e Coordination Nationale des Universités, réunie à Strasbourg le 23 mars 2009

Communiqué du matin

Alors que depuis 2 mois, l’université et la recherche sont en grève, le gouvernement n’a réagi que par le mépris, les manœuvres et la répression. Il n’a donné satisfaction à aucune de nos revendications, faisant de l’enseignement supérieur et de la recherche un des laboratoires de sa politique destructrice de l’éducation nationale et de la fonction publique.

La CNU prend à témoin l’opinion publique de l’attitude du gouvernement et de son refus d’offrir les conditions nécessaires à l’ouverture de réelles discussions. Valérie Pécresse a une nouvelle fois montré son mépris ce matin sur France 2 en sommant les universitaires d’organiser le rattrapage des cours. Cette surdité fait ainsi porter l’entière responsabilité de la radicalisation du mouvement sur le gouvernement.

Nous ne demandons pas à Valérie Pécresse et à Xavier Darcos de reculer mais d’avancer en retirant leurs projets.

Tous dans la rue les 24 et 26 mars !

Communiqué du soir

Réunie à Strasbourg ce lundi 23 mars 2009, la Coordination Nationale des Universités tient à rappeler les conditions incontournables pour sortir de la crise qui secoue depuis de longs mois le monde universitaire : le retrait du décret statutaire, le retrait du décret sur la mastérisation, le retrait du contrat doctoral unique, l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche ainsi que des engagements clairs en matière d’emploi statutaire. Elle invite toutes les organisations syndicales à se montrer intransigeantes sur ces points qui sont indissociables, à ne pas se satisfaire de promesses et de demi-mesures, à n’accepter aucune négociation partielle. Leur crédibilité serait gravement compromise pour le futur s’ils devaient déroger à cette règle.

Les véritables finalités des réformes et de l’orientation générale de la politique éducative, universitaire et de recherche suivie depuis 2006/2007, sont à présent connues de tous. Il s’agit :

  • de la dégradation programmée des contenus disciplinaires, de la culture générale et des humanités ;
  • de la destruction de la fonction publique d’Etat dans l’enseignement, par l’extension du recours à l’emploi précaire et par la déconcentration locale du recrutement et de la gestion des carrières, desquelles résulteraient une perte d’autonomie et une moindre protection des personnels, notamment administratifs et techniques.
  • de la libéralisation du « marché » de l’enseignement supérieur et de la recherche, où le secteur privé, commercial ou religieux, serait invité à venir prendre des parts supplémentaires, en droite ligne des recommandations de l’OCDE.

Cette politique rejoint celle actuellement appliquée à l’Hôpital et menace selon le rapport Le Bris de nombreux autres secteurs de la fonction publique, au point de mettre en danger tout le pacte social républicain, fondé avant 1914 et renouvelé en 1945. L’opinion publique doit en prendre conscience.

Les conséquences en seraient dramatiques pour l’ensemble de notre système : formation des jeunes et avancement de la recherche. Aussi, la Coordination Nationale des Universités avertit-elle solennellement le gouvernement : la communauté universitaire mesure parfaitement l’importance de ces enjeux et prendra toutes ses responsabilités pour défendre jusqu’au bout la tradition de liberté dont elle est l’héritière.

Valérie Pécresse et Xavier Darcos, qui se sont déjà disqualifiés comme interlocuteurs par le mépris qu’ils ont manifesté à notre communauté, doivent partir. Mais au-delà de ces deux ministres, le gouvernement doit savoir que s’il n’entend pas notre colère, c’est sa légitimité même qui sera très bientôt mise en question. La Coordination Nationale des Universités l’invite donc à abandonner dès maintenant toutes ces réformes et à s’engager sur l’abrogation de la loi LRU et du pacte pour la Recherche, avant que l’état de désordre actuellement installé dans l’université ne soit irréversible, avant, tout simplement, qu’il ne soit trop tard.

Motions adoptées par la 7ème Coordination Nationale des Universités réunie le 23 mars 2009 à Strasbourg

Dans la perspective de la continuation du mouvement de la communauté universitaire, la Coordination Nationale des Universités appelle à l’intensification des actions. Face au mépris du gouvernement, nous n’avons plus d’autre choix que de durcir notre mouvement.

La Coordination Nationale des Universités confirme son appel aux journées « RPG » selon les modalités définies dans la motion n°1 votée aujourd’hui à Strasbourg.

La Coordination Nationale des Universités appelle les universités à mandater leurs délégués afin de lui permettre de prendre les décisions qui s’imposent lors de sa prochaine réunion pour assurer les meilleures conditions de la prise en compte du second semestre universitaire pour les étudiants.

La Coordination Nationale des Universités appelle les universitaires à suivre le mot d’ordre de démissions des fonctions administratives de la 4ème Coordination Nationale des Universités de Paris X - Nanterre.

La Coordination Nationale des Universités appelle l’ensemble des coordinations et collectifs, organisations et sections syndicales à interpeller publiquement et par tous les moyens les élus et les candidats aux prochaines élections. Elle appelle également à s’adresser aux institutions européennes, en rappelant notamment le rendez-vous du contre-sommet de Louvain les 28 et 29 avril.

La Coordination Nationale des Universités en appelle aux médias pour dénoncer les manœuvres dilatoires du gouvernement et prend à témoin l’opinion publique sur sa manière révoltante de gérer la crise du monde de l’éducation et de la recherche.

La Coordination Nationale des Universités souhaite une réelle convergence des mouvements de contestation de la maternelle à l’université, en lien étroit avec la recherche et le secteur privé, à travers notamment l’organisation de nombreux forums sociaux contre la casse du service public.

Motion n°1 : Proposition de motion d’action partageable RPG

La Coordination Nationale des Universités, suite à la proposition d’action dite « RPG » (Rectorats, Péages, Gares) votée lors de sa réunion à Dijon le 16 mars dernier, confirme la programmation de sa mise en œuvre et en définit ainsi les modalités.

1. Constatant la mobilisation historique de tous les secteurs professionnels lors de la journée du 19 mars, observant à la suite de nombreuses rencontres et de forum sociaux une convergence de plus en plus forte des revendications, notamment dans le secteur public, la Coordination Nationale des Universités appelle les secteurs professionnels en grève ou en lutte à venir partager avec les étudiants et les personnels de l’éducation, de l’université et de la recherche, trois journées d’actions visibles, les 25, 26 et 27 mars prochain et ainsi de suite chaque semaine tous les mercredis, jeudis et vendredis.

2. L’action partageable RPG se donne un calendrier national de trois destinations symboliques :

  • tous les mercredis : les rectorats comme espace des décisions unilatérales et des logiques autoritaires.

Au choix les jeudis et vendredis :

  • les péages autoroutiers et les grandes surfaces comme symboles de la marchandisation des savoirs et des dangers de la privatisation des services publics et de l’externalisation des services (tracts, ouverture des barrières et passages gratuits, cours en grande surface) ;
  • les gares routières et ferroviaires comme symboles de la liberté de la circulation et de la transmission des savoirs (tracts, tenues de cours ou de mini forum sociaux dans les halls de gare suivis de die-in ou de sit-in, et plus si affinités).

3. L’action devra être conduite de façon totalement non violente, avec un nombre de personnels et de travailleurs suffisant pour ne pas exposer les étudiants, dans une optique qui consistera à ne jamais affronter ou provoquer les forces de l’ordre.

La Coordination Nationale des Universités souligne que la réussite de ces trois journées hebdomadaires d’action partageable dépendra de l’effectivité de sa mise en œuvre et du caractère vraiment coordonné et national de l’action.

Motion n°2 : Sur le second semestre universitaire

Après avoir provoqué la grève la plus longue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse fait mine de se soucier de la tenue des enseignements. Elle avait pourtant un moyen simple de mettre fin à une colère qui fait l’unanimité du milieu universitaire contre ses projets : les retirer tous purement et simplement.

Quant à nous, enseignants et enseignats-chercheurs grévistes, nous saurons dans chaque université et dans le respect des spécificités disciplinaires trouver les modalités de la tenue du second semestre en liaison avec les étudiants et en accord avec les personnels administratifs et techniques.

Motion N°3 : Non à la répression

La Coordination Nationale des Universités déclare son soutien aux personnes arrêtées dans une extrême violence lors du mouvement de contestation actuel. Nous condamnons la répression policière qui touche de plus en plus de mouvements sociaux. Elle demande la fin des poursuites judiciaires entamées.

Motion N°4 : Soutien aux personnels administratifs et techniques

La Coordination Nationale des Universités soutient les personnels administratifs et techniques, BIATOSS et ITA, dans leurs revendications en adoptant la motion qu’ils ont votée lors de leur première réunion nationale qui s’est déroulée le 21 mars 2009 à l’université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis (voir après le calendrier).

Motion N°5 : Calendrier des actions

  • 24 mars :

* Appel aux syndicats siégeant au CTPU à voter contre le projet de décret statutaire dont nous exigeons le retrait ; appel à un rassemblement massif au lieu de réunion de la CTPU. * Manifestation nationale de la maternelle à l’université ?

  • 25, 26 et 27 mars : « RPG » (voir motion n°1)

* Rectorats. * Péages. * Gares.

  • 26 mars :

* Journée de manifestation nationale avec des déclinaisons locales. * Appel au blocage du CA du CNRS.

  • 28 mars : Suspension des activités de direction des labos (voté le 14 mars).
  • 30 mars : Actions standards téléphoniques et CROUS.
  • 31 mars :

* Cérémonie de non remise des maquettes. * A Paris : Manifestation de chez Valérie Pécresse à chez Xavier Darcos, pour la non remontée les maquettes.

  • 1er avril :

* Journée des Rectorats. * Remise des démissions administratives aux recteurs. * Actions vers l’interprofessionnel et l’intercatégoriel (CNE).

  • 2 avril :

* Manifestation nationale à Paris * Journée BIATOSS et ITA : personnels administratifs et techniques des universités et des EPST en tête des cortège * Journée nationale de blocage.

  • 3 avril : Nuit des écoles et des universités (occupation nocturne et festive simultanée de toutes les écoles et universités).
  • 6 avril : 8ème Coordination Nationale des Universités à Paris 3.
  • 8 avril : Manifestations.

Appel de la Coordination Nationale Etudiante de Strasbourg (21-22 Mars)

22 03 2009

Nous, étudiant-e-s mobilisé-e-s, en lutte depuis mi-janvier sommes réunis ces 21 et 22 mars à Strasbourg pour la Ve coordination nationale étudiante (CNE). Nous réaffirmons que la CNE, émanation directe des Assemblées Générales qui réunissent des dizaines de milliers d’étudiants en France, est la seule et unique instance légitime pour représenter le mouvement étudiant dans son ensemble et qu’aucune direction syndicale ou politique ne saurait se substituer à son rôle.

Suite à la mobilisation exceptionnelle du 19 mars, nous appelons résolument à la poursuite du mouvement et à sa radicalisation. En effet, ce jeudi plus de 3 millions de personnes ont défilé dans les rues, dans une mobilisation qui unit l’ensemble des secteurs qui subissent les attaques de la classe dirigeante, dont le système éducatif dans son ensemble.

dimanche 22 mars 2009

Caisse de grève : principes

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UNIVERSITE DE POITIERS EN LUTTE
Association Loi 1901



CAISSE DE GRÈVE

Le bureau de l’association «université de Poitiers en lutte» qui gère la caisse de grève tient à clarifier les conditions et modalités de remboursement des journées de grève des personnels BIATOSS.

1 – A compter du 29 janvier 2009 toutes les journées de grève sont remboursées avec une journée de carence

2 – Le remboursement ne peut excéder 50 euros par jour de grève

Voici 2 exemples concrets qui permettront de rendre plus explicite le fonctionnement des remboursements :

• Un Adjoint technique dont le salaire mensuel est de 1180 Euros par mois se voit retirer environ 40 Euros par jour de grève. Il a fait grève le 29 janvier et le 05 mars. Il fera grève le 19 mars. L’Etat retirera donc environ 120 Euros (3 X 40 Euros) de son traitement. La caisse de grève lui remboursera 2 journées de grève (3 - 1) soit 80 Euros.


• Un Ingénieur d'études dont le salaire mensuel est de 2250 Euros par mois se voit retirer environ 75 Euros par jour de grève. Il a fait grève le 29 janvier et le 05 mars. Il fera grève le 19 mars. L’Etat retirera donc environ 225 Euros (3 X 75 Euros) de son traitement. La caisse de grève lui remboursera 2 journées de grève (3 – 1) à hauteur de 50 euros, soit 100 Euros.


Pour se faire rembourser les journées de grèves retirées il suffit de fournir une copie de son bulletin de salaire à :

* CAISSE DE GRÈVE - association « université de Poitiers en Lutte » - Maison des associations et des syndicats - 2b allée Jean-Monnet 86000 Poitiers.

* Ou fournir ces copies à un(e) des correspondant(e)s de l’association.

Liste des correspondants de la caisse de grève dans les UFR

UFR Droit - UFR Sciences Economiques
Christine Eveillard

UFR Lettres & Langues
Nathalie Villard - Jacky Desroche

SCD
Pol Subile (BU Droit Lettres)
Frederic Chaumont (BU Sciences)

UFR SHA
Florence Germain [Espace Malraux/Hotel Fumé]

UFR SFA
Patrick Leday
Gilles Frapper

UFR Médecine – Pharmacie
Annie Poirault


De même, nous incitons les personnels à verser un don à l’association afin d’alimenter cette caisse de grève. L’ordre du chèque est « Université de Poitiers en lutte ». Un récépissé sera remis à chaque donateur ainsi qu’une information régulière sur l’utilisation des fonds recueillis. Pour cela, indiquez votre mel au correspondant contacté.

Assemblée Générale des Personnels de l'Université de Poitiers du 20 mars 2009

L’AG des personnels de l’UP du vendredi 20 mars a réaffirmé sa volonté d’une mobilisation forte contre les réformes actuelles et dans la durée, selon des modalités adaptées aux situations différentes dans les composantes (dates d’entrée dans le blocus, enjeux relatifs à la formation…). Elle appelle l’ensemble des personnels et des étudiants à rester mobilisés et à s’impliquer dans toutes les formes de mobilisation : démission des responsabilités administratives, rétention des notes, manifestations.

Elle estime qu’aucune de ses revendications n’a encore été entendue.

Elle a voté l’appel à la grève et à la mobilisation le Mardi 24 mars en accord avec l’appel de la Coordination Nationale, au mouvement des PLP, à l’organisation de la « Nuit de l’éducation » par l’IUFM et à l’appel à la grève de certains syndicats au niveau national. Sera organisée ce mardi une conférence de Presse et une action forte de mobilisation

Unanimité moins 1 abstention (60 présents prenant part au vote)

L’AG vote la rétention des notes jusqu’au 03 avril.

Unanimité moins 2 abstentions

L’AG reprend le principe de la « ronde infinie des obstinés » et l’applique à Poitiers à partir du 24 mars 17h. Il s’agira d’occuper TOUS LES JOURS la place d’Armes de 17h à 20h (avec marche, tracts…). C’est l’enseignement supérieur (personnels et étudiants) qui commencera cette occupation mais on fera intervenir les autres secteurs en lutte (éducation et autres services publics, secteurs privés…)